Chenonceau

Le Château de Chenonceau

A partir de Novembre 1940, les Allemands imposent une ligne démarcation séparant, au Nord, la zone occupée, gérée par les Allemands et au sud, la zone libre, gérée elle par le régime de Vichy.

Sur près de 1 200 km, cette ligne traversait treize départements, coupant la France en deux, le but de la ligne de démarcation étant de séparer distinctement et de créer une frontière entre la zone non-occupée et la zone occupée.

Elle partait de la frontière suisse en passant par Dole, Chalon-sur-Saône, Digoin, Paray-le-Monial, Moulins, Vierzon, Angoulême, Langon, Mont-de-Marsan, Saint-Jean-Pied-de-Port pour rejoindre la frontière espagnole.

Dans la région Centre, c'est le Cher qui faisait office de frontière.

Le Château de Chenonceau se retrouva donc situé sur la ligne de démarcation... qui, du coup, passait en plein milieu du château !

L’entrée de celui-ci était en zone occupée mais la porte sud de la galerie donnait accès à la zone libre ! Grâce au régisseur du château, la résistance pût utiliser le château pour ses passages en zone libre.

Une batterie allemande visa Chenonceau pendant toute la guerre prête à détruire le château. Heureusement les Allemands battirent en retraite sans avoir eut le temps de bombarder Chenonceau.

Le 7 juillet 1944, un avion américain bombarde le château. Les bombes tombent dans le Cher, dont une à proximité de la chapelle et détruit les vitraux d'origine. Voilà pourquoi les vitraux actuels sont dus au plus grand maître verrier des années 1950 : Max Ingrand.

source : wikipedia, chenonceau.com